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samedi 12 juillet 2014

La reconstitution historique au secondaire

UNE AVENUE INTÉRESSANTE?

Pièce de théâtre "Tranché(e)s" - Crédit : LaPresse.ca
Contrairement à ce que plusieurs élèves peuvent penser, l’univers social et l’histoire plus particulièrement, ne se résume pas simplement à mémoriser des informations, de façon à les connaître parfaitement. En fait, ce domaine d’enseignement permet à l’apprenant de comprendre les réalités sociales d’aujourd’hui afin d’assumer ses responsabilités citoyennes de demain. En plus de permettre à l’élève d’évoluer à travers son cheminement scolaire, l’univers social permet également de découvrir de nouvelles compétences qu’il développera tout au long de sa vie. Par l’entremise de cette matière, l’élève se doit d’exploiter l’information, d’exercer son jugement critique, de mettre en oeuvre sa pensée créatrice et de coopérer. Outre ces compétences générales qui seront également rencontrées dans les autres matières scolaires, l’histoire propose trois compétences disciplinaires : s’interroger sur les réalités sociales dans une perspective historique, interpréter les réalités sociales à l’aide de la méthode historique et consolider l’exercice de sa citoyenneté à l’aide de l’histoire (PFEQ, 2012). Ces compétences proposées par le Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport ont un but bien précis : mettre les élèves en action afin de faciliter leurs apprentissages. Il est donc primordial que l’enseignement de l’histoire ne soit pas simplement magistral et que l’élève puisse découvrir de nouvelles avenues plus interactives. La reconstitution historique en milieu scolaire s’avère donc être une alternative intéressante.

Qu’est-ce qu’une reconstitution historique en milieu scolaire?

Comme mentionné précédemment, l’enseignement de l’histoire constitue davantage que l’apprentissage de dates et d’événements à travers des lectures et des travaux. L’apprentissage de l’histoire, c’est également le fait de vivre le moment présent et d’être plongé dans des situations d’époque afin d’en comprendre le sens. La pratique pédagogique de la reconstitution historique est une des approches utilisées actuellement pour promouvoir l’histoire chez les élèves et développer chez eux, une motivation d’en apprendre d’avantage sur cette matière. Cette stratégie vise à piquer leur curiosité et à les amener à un nouveau stade d’apprentissage afin qu’ils perçoivent l’histoire différemment.

La reconstitution historique est une pratique visant à représenter la vie quotidienne des gens d’autrefois ou à commémorer de grandes batailles de l’histoire. À travers la pratique théâtrale, les ateliers ou les démonstrations, des élèves tentent de rendre l’histoire « vivante » en présentant le quotidien d’autrefois grâce à l’habillement, le style de vie, les arts, la musique, les gestes et les paroles. Il s’agit de découvrir de nouveaux apprentissages dans les cahiers et de les comprendre en les jouant…

Évidemment, la stratégie pédagogique de la reconstitution historique se doit d’être bien encadrée, car elle regroupe une partie théâtrale et une partie d’improvisation. Sans un encadrement adéquat, l’activité pourrait ne pas obtenir les mêmes résultats aussi positifs et dévier de son objectif pédagogique.

La partie théâtrale de la reconstitution historique

En plus de véhiculer la culture et d’aider à la compréhension de la complexité des rapports humains, cette pratique permet également à l’apprenant de mieux connaître les enjeux des textes étudiés et d’en saisir plus facilement leur sens. (Wei, 2009) Contrairement aux activités du manuel et aux lectures, le théâtre offre la possibilité aux élèves de se divertir tout en apprenant les rouages de la société du passé et celle d’aujourd’hui. En plus d’être caractérisé comme une expérience profondément collective (Verdeil, 1995), le théâtre permet à l’apprenant de prendre conscience des rôles que le personnage peut jouer ou jouait à l’époque. Cette pratique est également bénéfique pour l’élève, car elle permet de mieux comprendre les représentations des situations humaines et de mieux les intégrer par l’entremise d’un apprentissage passant directement par l’expérimentation.

Bref, en tant qu’enseignant, la reconstitution historique est une façon de penser l’enseignement en vue d’un apprentissage que l’on espère meilleur. Contrairement aux exposés magistraux, cette pratique historique permet aux enseignants et aux élèves de mieux se connaître et de se familiariser avec la matière enseignée préalablement. Bien que les cours traditionnels soient intéressants et pertinents, la reconstitution permet à l’élève de vivre réellement une situation du passé et de la comprendre plus facilement. (Ùcar Martinez, 2004) Dès lors, les notions théoriques sont assimilées plus rapidement, car l’apprenant peut observer, penser, analyser, explorer et étudier par le fait même ce qui est ou a été vécu…

Philippe Chênevert
Enseignant en histoire et éducation à la citoyenneté, secondaire 3
École secondaire Jean-Nicolet

mercredi 30 avril 2014

Conclusion & Intentions

"En conclusion, j'ai remarqué qu'afin d'assurer le succès de l'intégration des technologies de l'information et de la communication, plusieurs éléments doivent être considérés pour faciliter leur appropriation par mes élèves." (Lefebvre & Roy, 2014) J'ai donc l'intention de :

I. Mettre en place des moyens pour faciliter à mes élèves l'appropriation des différentes technologies de l'information et de la communication (TIC) : adopter une formule pédagogique axée sur les technologies lors de la remise d'un travail ou d'une recherche. Par exemple, l'élève pourrait me remettre une affiche Glogster plutôt que d'écrire un travail écrit.

II. Intégrer plus de TIC dans le cadre de mon cours d'histoire et éducation à la citoyenneté en mettant de l'avant la présentation de documents visuels du Web (vidéos, images, photos, cartes, lignes du temps, etc.) Malheureusement, je dois prendre les moyens à ma disposition, car je n'ai pas encore de tableau interactif (TBI) dans ma classe. Néanmoins, j'aime bien travailler avec le projecteur.

III. Réaliser des travaux en incluant davantage les TIC, plutôt que me limiter à des présentations Power Point. Comme mentionné au point #1, il existe une multitude de possibilités grâce aux plateformes interactives.

IV. Permettre aux élèves de développer leurs connaissances des technologies de l'information et de la communication comme le recommande le Programme de formation de l'école québécoise (PFEQ) par l'entremise des domaines généraux de formation (DGF) - Médias. (découvrir de nouvelles plateformes technologiques telles que ; Prezi, Didacti, etc.)

V. Favoriser la pédagogie par projet tout en incluant davantage les technologies de l'information et de la communication dans le but d'aider les élèves à trouver du matériel et de la matière plus facilement.

VI. Inciter les élèves à continuer d'utiliser les technologies et les médias tout en s'assurant de prendre leurs précautions quant aux dangers du Web. Les aider à comprendre ces dangers et les problèmes qui peuvent survenir suite à des gestes ou des commentaires.

VII. Faciliter aux élèves l'apprentissage de l'histoire et de l'éducation à la citoyenneté en créant des activités pédagogiques reliées aux TIC et en incluant davantage de documents visuels du Web en classe.

VIII. Développer ma compétence concernant la pédagogie inversée, une formule pédagogique que je ne connaissais pas, mais qui fut très révélatrice pour moi durant la session. Devenir meilleur dans cette pratique me permettrait de rejoindre mes élèves via le Web et de proposer plus adéquatement de nombreux sujets d'actualité, nous permettant d'interagir une fois en classe.

Crédit : Gramond-Associes.com

mercredi 23 avril 2014

Movie Maker & la pédagogie inversée


Quoi de mieux que de faire une vidéo sur le nationalisme patriotique et sur l'arrivée du gouverneur Lord Durham et d'y inclure une bande sonore de Pink Floyd? (LOL!) Bon... l'important ce n'est pas la qualité du montage, mais bien le contenu. Et sur ce point, je crois que tout est parfait!

Grâce au cours sur les technologies de l'information et de la communication, nous avons travaillé avec un programme de création vidéo nommé Movie Maker. Par l'entremise de ce programme, nous avons appris le concept de pédagogie inversée, visant à utiliser les TICs dans le cadre d'une activité à la maison, mais pouvant être discutée ou utilisée en classe par la suite. Par exemple, la vidéo présentée ci-dessus pour être écoutée à la maison comme devoir, dans le but de proposer une activité complémentaire au retour en classe. Que ce soit une discussion, un travail, un examen ou autres, il existe une multitudes de possibilités...

Voici donc une réflexion sur le bilan que je dresse de mon utilisation de Movie Maker.

Lors de l'activité, il a été facile pour moi de :

- m'initier au programme
- faire la capture d'une séquence vidéo à l'aide de ma webcam
- enregistrer trois dispos PowerPoint en tant qu'images et les insérer dans le contenu vidéo
- insérer une bande sonore (musique)
- ajouter certaines animations
- faire le montage
- inclure certaines zones de texte

Les plus grands défis pour moi étaient de :

- insérer une bande sonore (voix), car ma version Windows 7 n'offrait pas l'option "enregistrement" dans Movie Maker. Néanmoins, j'ai remédié dernièrement au problème en effaçant le programme et en le téléchargeant à nouveau.
- trouver une solution à mon problème d'enregistrement sonore
- utiliser le mini-programme "magnétophone" tout en synchronisant le changement d'images et ma voix.

Quoi faire pour que l'outil fonctionne en classe/à la maison :

- promouvoir l'idée d'une pédagogie inversée comme stratégie pédagogique
- expliquer adéquatement ce principe et l'activité qui en découle
- présenter le blog sur lequel se trouve la vidéo
- amener les élèves à comprendre le sujet auparavant afin qu'ils ne se perdent pas au cours de l'activité
- faire de courtes vidéos
- rendre l'activité de retour intéressante

Bref, voici le bilan de mes réussites, de mes défis et de certaines propositions permettant d'utiliser adéquatement l'outil Movie Maker en classe/à la maison afin d'amener une stratégie pédagogique différente dans le cadre du cours d'histoire et éducation à la citoyenneté ; la pédagogie inversée!

mardi 22 avril 2014

Le "BLOG"

Logo : Blogger
Répertorié à plus de 156 millions d'exemplaires en 2011 (BlogPulse), le "blog" ou blogue, s'avère être un outil technologique très en demande à travers le monde entier.

Permettant à tous et chacun d'écrire sur des sujets les passionnants, le blog se caractérise comme étant une page Web regroupant plusieurs billets (articles) abordant des sujets précis ou divers. Par exemple, vous retrouvez sur mon blog, des billets historiques, pédagogiques, d'actualités et de faits divers.

Bien que la création et l'entretien d'un blog soit divertissant, il est intéressant de constater que cet outil a des propriétés pédagogiques. Voici donc une brève réflexion de mon bilan sur la création de mon blog, mes réussites, les causes de ces dernières et sur une possible utilisation de cet outil dans le cadre d'un cours d'histoire et éducation à citoyenneté au secondaire...

Si vous consultez attentivement mon blog, vous constaterez que l'activité de création de cet outil fut très appréciée et très enrichissante pour moi. Malgré mes connaissances antérieures concernant les blogs, j'ai réellement développé ma passion pour cet outil grâce au cours sur les technologies de l'information et de la communication.

Lors de l'activité, il a été facile pour moi de :

- créer ma page, puisque je possédais déjà quelques connaissances sur le sujet
- ajouter de nouveaux billets concernant plusieurs sujets distincts
développer adéquatement la mise en page, le format et le thème afin de rendre le blog plus dynamique
- partager mon blog sur les communautés du Web/médis sociaux - Facebook, Twitter, Google+, pour que les gens puissent le consulter, commenter et en faire la publicité
-  le partager avec mes élèves afin qu'ils le consulte et que nous puissions aborder quelques sujets en classe

Les plus grands défis pour moi étaient de :

- travailler avec la fonction HTML afin d'incorporer mes autres travaux pratiques sur ce blog
- inclure certains widgets qui m'étaient inconnus
- choisir le bon fond d'écran (thème) relié à mon champ disciplinaire (ahhh... l'étape la plus longue!)
- inclure le partage/suivre des médias sociaux reliés directement à mes comptes personnels
- rendre accessible mon blog sur une plateforme mobile
- demeurer actif en ce qui concerne la publication de billets

Quoi faire pour que l'outil fonctionne en classe :

- lancer l'idée d'inclure le blog comme outil pédagogique en histoire et éducation à la citoyenneté
- présenter l'outil adéquatement aux élèves avec l'aide d'exemples concrets
- créer un procédurier clair et précis
- mettre du temps, aider les élèves et promouvoir la persévérance chez les apprenants
- leur offrir la possibilité d'étudier un sujet les intéressant

Bref, voici les grandes lignes du bilan que je dresse suite à la création et à l'entretien de mon blog dans le cadre du cours sur les technologies de l'information et de la communication.

lundi 21 avril 2014

Portfolio numérique - Présentation

Crédit : umc.edu.dz
Êtes-vous de ceux qui ont souvent déjà entendu parler de l'acronyme TIC? Si oui, vous connaissez sans doute la signification de ces lettres? Et bien... si vous ne la connaissez pas, il s'agit des Technologies de l'information et de la communication.

Dans le cadre du cours du même nom de l'Université du Québec à Trois-Rivières, nous avons à réaliser un travail individuel sur la conception d'un blogue comme celui-ci, sur une réflexion technopédagogique lors une démarche d'apprentissage en tant qu'apprenant, sur l'exploitation des outils technologiques en pédagogie et sur les moyens à déployer pour faciliter l'apprentissage d'un logiciel par des élèves.

Dans certains billets que vous retrouverez sur mon blogue, vous pourrez prendre connaissance de quatre (4) travaux pratiques réalisés durant la session qui constituent, pour moi, de belles découvertes et de belles réussites. Dans ces billets, vous pourrez lire l'amorce de mes réflexions technopédagogiques sur ces outils.

Voici les outils que vous rencontrerez :

- le "Blog" ou Blogue
- Movier Maker et la pédagogie inversée (ne me jugez pas... c'était une pratique!!! haha...)
- Pearltrees
- Glogster

Bonne lecture!

lundi 31 mars 2014

Économie de 400M$... VRAIMENT?

Suvir Mirchandani - Crédit : nydailynews.com
En lisant ce billet, vous vous poserez sans doute plusieurs questions telles que :

"Qui est ce Suvir? D'où vient-il?"
"Pourquoi a-t-il sa face dans le NYdailynews?"
"Quelle âge a-t-il? 14 ou 32 ans?"
"Qui connaît la police d'écriture Garamond?"

Hey bien... voilà les réponses à vos questions!

Provenant d'un collège de Pittsburgh, ce jeune homme de 14 ans (oui oui!), aurait trouvé une façon de faire économiser une somme de 400 millions de dollars, annuellement, au gouvernement américain...

C'est à ce moment où vous devriez vous demander : "mais comment?" Selon lui, tout simplement en changeant la "police de caractère utilisée pour les documents officiels de l'administration américaine." (Agence QMI, 2014) La police Times New Roman, étant le standard mondial, utiliserait environ 25% plus d'encre que la police Garamond

Dans le cadre d'un travail scolaire, le jeune Mirchandani a décidé de porter son attention sur la consommation d'encre des différents styles de police d'écriture. Ce dernier a donc remarqué que les deux polices n'utilisaient pas le même niveau d'encre. Dès lors, cette nouvelle a rapidement fait le tour de la planète et l'Université Harvard n'a pas tardé à s'intéresser au sujet en offrant la possibilité à Suvir d'écrire un article dans une revue éditée par le campus universitaire...

Comme quoi imprimer avec le mode "brouillon rapide" pourrait vous rendre riche!!!

jeudi 27 mars 2014

VOX POP - L'importance de l'histoire

IMPORTANT, L’HISTOIRE AU SECONDAIRE?

Samuel de Champlain arrive à Québec - Crédit : Wikipédia
Au secondaire, l’apprentissage de l’histoire n’est pas chose simple. En fait, il s’agit possiblement d’une des matières les plus stigmatisées en éducation. En tant qu’enseignant, combien de fois ais-je entendu la question suivante : « à quoi sert l’histoire? » Évidemment, en plus d’être enseignant, je suis un passionné de cette matière. Il est donc difficile pour moi d’entendre ce genre de commentaire et de question. Afin de prendre le pouls des élèves sur leur perception de l’histoire, j’ai demandé à 20 élèves de secondaire 3 de l’École secondaire Jean-Nicolet, de répondre à cette question : « selon toi, est-il important de connaître son histoire et pourquoi? » Bien qu’il ne s’agisse pas d’un questionnaire/entrevue scientifique, voici un compte rendu de leurs réponses. À mon grand étonnement, ces dernières sont majoritairement très positives. Cependant, certaines réponses comportent un astérisque…

« OUI… c’est important! »

Parmi les nombreuses réponses recensées lors de l’entrevue avec ces élèves, plusieurs interventions ont retenu mon attention. Tout d’abord, ces jeunes, âgés de 14 ou 15 ans, semblent intéressés par l’histoire, car cette matière leur permet de connaître leurs origines et de comprendre les événements qui se sont déroulés dans le passé. Pour eux, l’histoire demeure un concept vague qui se doit d’être expliqué de façon concrète et précise. Bien que certains élèves ne ressentent pas le besoin de connaître leurs racines, une majorité d’entre eux désire savoir d’où ils viennent afin de comprendre les tenants de la société d'aujourd’hui. Plus qu’on le pense, la jeunesse d’aujourd’hui s’intéresse à l’histoire actuelle et à tout ce qui à trait à l’actualité. D’ailleurs, l’actualité occupe une place importante dans la planification de mes cours d’histoire, car elle permet aux élèves de s’informer et de comprendre le sens de certains concepts sociaux.

À la suite de l’analyse des réponses obtenues lors de l’entrevue, je remarque également que les élèves s’intéressent à l’histoire, car ils sont soucieux de savoir de quelle façon la population québécoise et canadienne s’est développée. Comme plusieurs me l’on mentionné, « il est important de savoir d’où on vient et comment nous en sommes venus à être ce que nous sommes présentement. » Être conscient des sacrifices qui ont été fait, connaître les nombreux progrès que les époques ont vu naître et prendre part activement à son rôle de futur citoyen sont des points importants qui sont ressortis lors de l’entrevue.

Finalement, tous les élèves sont d’accord pour dire que la matière historique est importante, car elle leur permet de développer leur culture personnelle. En plus de préparer les jeunes au monde adulte de demain, l’univers social permet à ces derniers d’enrichir leurs connaissances et de développer leur esprit critique.

« BAH… plus ou moins important! »

Pour conclure, il serait faux de croire que tous les élèves adorent l’histoire. En fait, ce serait complètement ridicule de même y penser. Évidemment, je sais que les élèves n’aimant pas l’histoire n’ont pas osé venir répondre à mon entrevue par gêne de dire qu’il n’aime pas cette matière. Cependant, les répondants ont osés dire qu’ils aiment l’histoire, mais que cela dépend du sujet. Selon plusieurs, il est plus ou moins important d’apprendre les concepts romains et grecques, ainsi que les sociétés anciennes et préhistoriques, car ils datent de « trop longtemps ». En d’autres termes, ces élèves aiment mieux se concentrer sur l’histoire canadienne et québécoise que sur les sujets anciens qui semblent si loin dans leur mémoire.

Bref, en tant qu’enseignant, il est rassurant de constater que nos élèves prennent l’apprentissage de l’histoire au sérieux. Il serait réellement dommage, en tant que passionné, de tenter de transmettre sa passion et d’amener l’élève à un niveau supérieur alors que ce dernier n’en a rien à cirer. Cette entrevue me donne une bonne petite tape dans le dos et me rassure énormément C’est une façon de dire ; CONTINU!

Philippe Chênevert
Enseignant en histoire et éducation à la citoyenneté, secondaire
École secondaire Jean-Nicolet

mardi 11 mars 2014

Une belle vision française du Québec... (not!)

"Le pays des caribous..." (!!!!)

"Sans ces Huskys, l'homme est ici perdu..." (EH...?)

"Dans cette région recouvert de blanc 8 mois de l'année..." (QUOI?)

"Qu'il n'y a que 2 saisons ; l'hiver, et le mois de juillet..." (AHHH...?)

Suis-je le seul à avoir l'impression d'habiter l'Antarctique lorsque j'écoute attentivement ce vidéo/documentaire publicitaire français? Selon l'animateur de TF1 (équivalence de Radio-Canada ici), il s'agit d'une vidéo caricaturale démontrant toutes les joies de l'hiver québécois, afin de pousser les français à venir visiter notre belle région. 

Évidemment, quoi de mieux que de présenter une série de caricatures ridicules afin d'augmenter le tourisme français au Québec? Devrions-nous maintenant présenter la France comme étant un endroit où les habitants se promènent avec un béret sur la tête, un foulard au cou, une coupe de vin à la main ainsi qu'une baguette de pain sous le bras? Mieux encore... comme étant un endroit où les femmes ont du poil sous les aisselles?

Non... je ne crois pas! 

Bref, je vous laisse en juger par vous-mêmes.

En passant, je semble peut-être offusqué, mais détrompez-vous! Ce vidéo m'amuse beaucoup!!! :)

jeudi 20 février 2014

glogster - philchenevert (TIC's)

Crédit : techmeetsed.com








Pour ceux qui aimeraient consulter mon Glogster, le voici!

Malgré le fait que je connaisse la majorité des outils avec lesquels nous avons travaillé durant la session, dans le cadre du cours universitaire axé sur les technologies de l'information et de la communication, cette prochaine plateforme, pour être franc, m'était complètement inconnue. Cependant, je ne minimiserai pas mes mots quant à son utilité : QUELLE DÉCOUVERTE! 

L'époque où les élèves devaient créer des cartons de couleur afin de proposer aux autres élèves de la classe, une présentation "dynamique" est maintenant révolue! À partir de maintenant, Glogster nous offre la possibilité de travailler sur une carte/affiche interactive à même le Web. Cette technologie permet aux élèves de créer une présentation dynamique dans laquelle ils seront amenés à naviguer sur Internet tout en présentant une présentation orale, par exemple.

Voici ma présentation réalisée durant le cours sur les technologies de l'information et de la communication. Vous y retrouvez un "glogue" animé portant sur l'identité numérique...

Glogster me semble un outil très pertinent pour ma discipline parce que :

- il permet aux élèves de créer des affiches interactives (glogues) dans le cadre d'une présentation orale, par exemple
- d'organiser leurs nouvelles connaissances sous forme d'affiche interactive
- d'organiser leurs idées "sous forme de textes, d'images, de photos, de vidéos, de fichiers audio et d'autres effets spéciaux" (AlphaPlus.ca, 2014)
- de consulter une présentation fait par un camarade de classe, si cette présentation est partagée sur le Web
- d'inclure des liens Internet directement sur l'affiche afin de naviguer plus rapidement sur le Web
- d'évaluer l'implication d'un élève dans le cadre d'un travail ou d'une recherche
- il permet, dans le cadre d'un cours d'histoire et éducation à la citoyenneté, d'amener l'élève à réfléchir sur le côté citoyen de ce cours par l'entremise de l'éducation aux médias (ex : identité numérique)
- permet d'apprendre en créant (développer sa pensée créatrice)

Toutefois, il faut considérer que :

- ce programme demeure un peu complexe pour de nouveaux utilisateurs
- certains ne possèdent pas d'ordinateur à la maison
- que cette plateforme n'est offerte qu'en anglais
- qu'elle demande une certaine maîtrise de la recherche sur le Web

Exemple en histoire : Fédération canadienne (1867) - John A. Macdonald

- présentation du travail/recherche par l'enseignant directement sur le Web via cette plateforme
- explications des caractéristiques de la plateforme en proposant des exemples concrets (identité numérique ou sujet "X" en histoire) et un procédurier bien détaillé
- création d'un Glogster pour le groupe et création de comptes pour les élèves
- début du travail et recherche de sources en ligne et de matières intéressantes - partage d'adresses URL directement sur le glogue de l'élève (sites traitant de John A. Macdonald)
- insertion d'images (ex : billets de 10$) et de textes concernant le personnage principal
- ajout d'animations au besoin
- organisation de l'affiche interactive dans le but de la présenter aux élèves devant la classe
- possibilité de déposer les glogues sur le Pearltrees du cours afin que les élèves puissent avoir accès à ce matériel pédagogique
- évaluation des affiches et rétroactions sur ces dernières

Bref, il existe une multitude de possibilités quant à l'utilisation de Glogster. Cette plateforme offre la chance aux élèves de préparer une présentation dynamique et technologique. Il s'agit donc d'une plateforme rêvée permettant aux élèves d'utiliser autre chose que Power Point.

Bonne découverte!

lundi 10 février 2014

Quand le McDonald's rencontre Hô Chi Minh...

Ouverture du premier restaurant McDonald's à Hô-Chi-Minh-Ville, au Vietnam.

Crédit : QUANG NHAT/AFP
Certains d'entre vous se poseront possiblement cette question : "pourquoi écrire un article sur la chaine de restauration rapide McDonald's, alors qu'elle compte déjà plus de 35 000 restaurants à travers plus d'une centaine de pays?"

Et bien... simplement, parce qu'il s'agit de la première ouverture de cette franchise au Vietnam, un territoire communiste. Évidemment, nous ne sommes plus en plein coeur de la guerre Froide, mais il s'agit néanmoins, d'une immense percée dans ce pays.

Comme le mentionne Le Huffington Post (2014), plusieurs concurrents en matière de fast-food comme PFK, Burger King & Pizza Hut se disputent déjà les 90 millions de consommateurs vietnamiens. Cependant, il faut comprendre que l'entrée de McDonald's dans ce pays viendra chambouler les habitudes des habitants en matière de restauration rapide.

"L'effet McDO" s'est donc fait ressentir lors de son ouverture, car plusieurs dizaines de vietnamiens s'étaient donnés rendez-vous devant les portes du restaurant quelques heures avant l'ouverture officiel.

Vu la nouveauté de la chose, il y aura possiblement une période où l'achalandage sera terrible, avant que le tout rentre dans l'ordre. Cependant, Henry Nguyen Hoang (LeFigaro.fr, 2014), qui sera en charge du projet, ne partage pas cette opinion. En fait, selon lui, "aller au McDonald's au Vietnam, c'est chic! Aux États-Unis, c'est juste un restaurant normal."

Espérons le pour lui...

jeudi 6 février 2014

Comprendre la situation en Russie

Certains se posent de nombreuses questions concernant la situation se déroulant présentement en Russie.

Avec plusieurs milliards d'euros réservés à la sécurité, Sotchi devient aujourd'hui, les Jeux Olympiques les plus dispendieux de l'histoire et les plus "sécuritaires"...

Pourquoi investir autant? Quels sont les problèmes entourant cette partie du globe?

Voici un court vidéo de 3 minutes qui répond à ces questions!


JO de Sotchi : comprendre la situation dans le... par lemondefr

pearltrees - philchenevert (TIC's)

Crédit : Pearltrees.com
Pour ceux qui aimeraient consulter mon Pearltrees, le voici!

Pearltrees, bien que de plus en plus populaire, demeure une plateforme méconnue des internautes. Personnellement, je n'avais jamais entendu parler de ce programme avant d'en prendre connaissance dans le cadre de mon cours sur les technologies de l'information et de la communication. 

Au départ, je vous avouerai que j'ai détesté le programme, car je ne comprenais pas le principe de son utilisation et j'avais de la difficulté à l'utiliser. Cependant, comme dans la plupart des travaux pratiques (TP) réalisés durant la session, je me suis rapidement rendu compte qu'il s'agissait d'une plateforme très intéressante et permettant une multitude de possibilités en ce qui à trait aux partages multimédias.

Dès lors, je constate désormais qu'il s'agit d'un programme hyper intéressant qui pourrait être facilement utilisable dans le cadre d'un cours d'histoire et éducation à la citoyenneté au secondaire.

Pearltrees me semble un outil très pertinent pour ma discipline parce que :

- il permet aux élèves de partager certains documents en lien avec un travail, par exemple
- d'organiser leurs nouvelles connaissances dans des bulles (fichiers)
- de consulter le matériel des collègues de classe
- "d'adopter une attitude responsable, de créer, de produire, de traiter et d'exploiter des données, de s'informer, de se documenter, de communiquer et d'échanger avec les autres utilisateurs" (Besançon, 2012)

Toutefois, il faut considérer que :

- l'utilisation de cette plateforme ne permet pas d'évaluer l'implication des élèves dans la sélection de sources, par exemple, lors d'une recherche sur un sujet précis
- l'élève peut simplement faire une compilation d'adresses Web à la place de s'imposer une démarche de recherche et de hiérarchisation de l'information
- ce programme demeure un peu complexe pour de nouveaux utilisateurs
- certains ne possèdent pas d'ordinateur à la maison

Exemple en histoire : Empire britannique

- présentation du travail/recherche par l'enseignant directement sur le Web
- explications des caractéristiques de la plateforme en proposant des exemples concrets (procédurier)
- création d'un Pearltrees pour la classe/le groupe et création de comptes pour les élèves
- début du travail et recherche de sources en ligne - dépôt de ces sources directement sur la plateforme par l'entremise des bulles reliées au sujet abordé (ex: chanson - Évangéline, extrait vidéo - Le Dernier des Mohicans, site web - Traité de Paris, de 1763, etc.)
- réalisation du travail et dépôt de ce dernier directement sur la plateforme
- réalisation d'un PowerPoint relié au travail effectué
- dépôt du PowerPoint sur Pearltrees
- consultation des projets par les autres élèves de la classe
- évaluation d'une réalisation d'un autre élève pour conclure

Afin de bien comprendre le principe de Pearltrees, vous pouvez consulter le mien ci-dessous et découvrir les nombreuses fonctions de cette plateforme. Vous constaterez que les fichiers (audios, vidéos, textes, en ligne, etc.) sont disposés par l'entremise d'un "arbre" et de "bulles" représentant ces mêmes fichiers.

Bonne découverte!

samedi 1 février 2014

Lancement de la programmation

Le Nouvelliste publiait hier, un article concernant le lancement de la programmation d'Appartenance Mauricie, Volet Jeunesse

Tout au long de 2014, la société d'histoire présentera 4 conférences portant sur divers sujets, plus intéressants les uns que les autres.

Vous pouvez trouver les différents sujets qui seront abordés et les endroits où les conférences seront présentées en consultant l'article ci-joint...

Vidéo promotionnel d'Appartenance Mauricie, Volet Jeunesse


Voici la deuxième capsule vidéo du Volet Jeunesse d'Appartenance Mauricie!!!

Au cours de l'émission télévisée "L'histoire en parle", quatre grands personnages de l'histoire mauricienne s'affrontent en réalisant des défis lancés par l'animatrice, afin de gagner les faveurs du public.

Décès d'Hiroo Onoda


Hiroo Onoda - d'hier à aujourd'hui
Vous vous demandez surement qui est cet homme?

Et bien... il s'agit du soldat japonais qui a continué la Deuxième Guerre mondiale jusqu'en 1974. 

Durant environ 30 ans, ce soldat a vécu caché dans la jungle des Philippines pensant que la guerre n'était pas finie. Évidemment, il est important de comprendre que le sacrifice total des nippons et leur obéissance complète étaient primordiaux à cet époque. Comme tous les autres guerriers japonais, Onoda devait se battre avec fierté pour l'Empereur Hirohito. Il était donc interdit de se rendre! Il a donc obéit à cet ordre et malgré les nombreux messages largués par avion durant les premières années d'après guerre, Onoda ne crut jamais ces derniers. 

Lorsque la guerre du Vietnam éclata, les bombardements laissés par les B-52 américains amenèrent à Onoda, une preuve que le combat de la Deuxième Guerre mondiale n'était pas terminé. 

Pendant près de 20 ans, sa famille croira qu'il est décédé suite à son périple en pleine jungle. Cependant, en 1972, Onoda refera surface en attaquant plusieurs troupes philippines. 



Dès lors, Tokyo ordonna à sa famille immédiate d'aller raisonner le soldat, mais en vain...

Comme le mentionne le Huffingtonpost (2014) "Il aura finalement fallu que son ex-commandant s'enfonce lui-même dans la jungle en 1974 et lui ordonne de déposer les armes pour qu'il accepte sa reddition."

Onoda est décédé aujourd'hui, 17 janvier 2014, à Tokyo d'un arrêt cardiaque...