IMPORTANT, L’HISTOIRE AU SECONDAIRE?
Samuel de Champlain arrive à Québec - Crédit : Wikipédia |
« OUI… c’est important! »
Parmi les nombreuses réponses recensées lors de l’entrevue avec ces élèves, plusieurs interventions ont retenu mon attention. Tout d’abord, ces jeunes, âgés de 14 ou 15 ans, semblent intéressés par l’histoire, car cette matière leur permet de connaître leurs origines et de comprendre les événements qui se sont déroulés dans le passé. Pour eux, l’histoire demeure un concept vague qui se doit d’être expliqué de façon concrète et précise. Bien que certains élèves ne ressentent pas le besoin de connaître leurs racines, une majorité d’entre eux désire savoir d’où ils viennent afin de comprendre les tenants de la société d'aujourd’hui. Plus qu’on le pense, la jeunesse d’aujourd’hui s’intéresse à l’histoire actuelle et à tout ce qui à trait à l’actualité. D’ailleurs, l’actualité occupe une place importante dans la planification de mes cours d’histoire, car elle permet aux élèves de s’informer et de comprendre le sens de certains concepts sociaux.
À la suite de l’analyse des réponses obtenues lors de l’entrevue, je remarque également que les élèves s’intéressent à l’histoire, car ils sont soucieux de savoir de quelle façon la population québécoise et canadienne s’est développée. Comme plusieurs me l’on mentionné, « il est important de savoir d’où on vient et comment nous en sommes venus à être ce que nous sommes présentement. » Être conscient des sacrifices qui ont été fait, connaître les nombreux progrès que les époques ont vu naître et prendre part activement à son rôle de futur citoyen sont des points importants qui sont ressortis lors de l’entrevue.
Finalement, tous les élèves sont d’accord pour dire que la matière historique est importante, car elle leur permet de développer leur culture personnelle. En plus de préparer les jeunes au monde adulte de demain, l’univers social permet à ces derniers d’enrichir leurs connaissances et de développer leur esprit critique.
« BAH… plus ou moins important! »
Pour conclure, il serait faux de croire que tous les élèves adorent l’histoire. En fait, ce serait complètement ridicule de même y penser. Évidemment, je sais que les élèves n’aimant pas l’histoire n’ont pas osé venir répondre à mon entrevue par gêne de dire qu’il n’aime pas cette matière. Cependant, les répondants ont osés dire qu’ils aiment l’histoire, mais que cela dépend du sujet. Selon plusieurs, il est plus ou moins important d’apprendre les concepts romains et grecques, ainsi que les sociétés anciennes et préhistoriques, car ils datent de « trop longtemps ». En d’autres termes, ces élèves aiment mieux se concentrer sur l’histoire canadienne et québécoise que sur les sujets anciens qui semblent si loin dans leur mémoire.
Bref, en tant qu’enseignant, il est rassurant de constater que nos élèves prennent l’apprentissage de l’histoire au sérieux. Il serait réellement dommage, en tant que passionné, de tenter de transmettre sa passion et d’amener l’élève à un niveau supérieur alors que ce dernier n’en a rien à cirer. Cette entrevue me donne une bonne petite tape dans le dos et me rassure énormément C’est une façon de dire ; CONTINU!
Philippe Chênevert
Enseignant en histoire et éducation à la citoyenneté, secondaire
École secondaire Jean-Nicolet
J'avais fait le même genre de « vox pop » avec mes élèves en classe de français. Beaucoup d'entre eux, même s'ils n'étaient qu'en première secondaire, me mentionnaient que l'apprentissage de la langue française était primordiale dans le quotidien et dans leur vie en générale. Mais comme tu l'as bien démontré, peu disaient aimer l'apprentissage de la langue et ce même s'ils reconnaissaient son utilité et son importance. Rendu là, je pense que c'est notre travail de rendre ça l'fun :D :D
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